Elle était attendue cette journée, partir à la conquête de la capitale anglaise. Une capitale aux multiples attraits, aux multiples facettes. Journée culturelle, journée shopping, journée découverte... Il y a tant de choses à découvrir ou à voir! Let's go!
Retour sur 14h passées sans interruption au coeur de London City.
Bientôt les JO! |
A 30minutes de la ville de Reading, la visite de Londres semble plus qu'obligatoire. Grâce à l'obtention de la Railcard, qui offre une belle réduction pour les 16-25ans (prix : 28€), et du précieux Day Travel Card, un ticket valable toute la journée comprenant l'aller-retour Reading-Londres ainsi que les trajets en métro, qui revient à moins de 16euros. En résumé, "a big deal" pour les étudiants et la possibilité de pouvoir voyager dans le métro sans limite (et sans avoir à recharger son OysterCard systématiquement.) Armées de nos cartes, nous sommes fin prêtes pour une longue et intense journée au coeur de la capitale.
9h30 : Arrivée à la gare de Paddington. Direction le métro : avec la facilité des transports et notre fameux Day travail Card, il est facile de rejoindre le centre de Londres et Piccadily Circus, réputé pour son ambiance et ses écrans géants le long des murs. Pas le temps de s'attarder, nous sommes attendues à la National Gallery pour une exposition temporaire d'un peintre pas comme les autres, le dénommé William Turner.
Trafalgar Square |
10h00: Trafalgar Square, le temps de prendre quelques photos, notamment devant le panneau indiquant que les Jeux Olympiques commencent dans 95jours et la National Gallery, l'un des nombreux musée de Londres, ouvre ses portes. L'exposition s'intitule "Turned inspired : in the Light of Claude". Je ne suis pas très calée peinture, mais parmi les musées parisiens si je devais me perdre dans un musée, j'opterai sans hésiter pour le musée d'Orsay et sa gallerie regroupant les oeuvres des peintres impressionnistes (et notamment celles d'un certain Degas). Un jour, lors d'une exposition présentant le Déjeuner sur l'herbe d'Edouart Manet, une dame m'a confié que l'on commençait à s'intéresser à la peinture par les impressionnistes. Pour le moment, je reste bloquée à cette période et qu'elle ne fût pas ma surprise quand j'ai découvert les peintures de William Turner. Une grande beauté, des tableaux magnifiques où le moindre détail vous plonge dans un tout autre univers. MAB qui est à côté de moi me chuchote "quand je ferme les yeux, je m'imagine dans ces paysages". Elle a raison. Certain tableaux sont tellement beaux qu'il vous faut rester plus longtemps pour apprécier, pour observer, pour ne plus penser à rien d'autre que ce que vous avez sous les yeux. Une belle découverte (merci à ma collègue de Reading d'avoir suggéré cette idée!).
11h30 : Sortie de l'exposition avec quelques souvenirs, le soleil brille sur Londres et il faut déjà se diriger vers le Royal Opera House pour récupérer les billets pour le ballet de l'après-midi. Bien évidemment, je n'ai pu résister à l'envie de retourner voir le Royal Ballet (ce qui ne devrait pas étonner certaines personnes). Il est intéressant de voir que trois ans après, le chemin pour rejoindre la National Gallery au Royal Opera House m'est toujours familier. Un petit coucou en passant au Colliseum, la salle où se produit l'English National Ballet. Peut-être que j'irai faire un tour en août pour leur Lac des Cygnes. Ils étaient venus le présenter à Versailles il y a quelques années et je les avais manqué. Ce quartier rime avec danse puisqu'à peine le colliseum passé, c'est la boutique FREED qui fait son apparition, c'est un peu l'homoloque de REPETTO en France. On peut y acheter aussi bien des pointes que des chaussures de ville. Les murs de la boutique sont ornés de multiples photos de danseurs et danseurs, aussi bien anglais qu'internationaux. En vitrine, les couleurs du Royaume-Uni sont à l'honneur sur une paire de pointes.
Pointes FREED |
Royal Opera House |
12h00 : Retrouver Covent Garden et son célèbre Covent Garden Market : check. Récupérer les places à la Collect Box Office du Royal Opera House : check. Les places en main, direction le Covent Garden Market. Cette petite place n'a pas changé (mise à part la colonisation des drapeaux à l'effigie du pays) : toujours animée par ces spectacles de rue avec cet homme qui tente d'avaler un ballon gonflable et tous ces gens attablés aux terrasses de café ou encore des crêperies. Un homme joue de la musique (je reconnais Titanic), des gens se balladent, d'autres font du shopping. Ici, petits stands et babioles cotoîent de plus grandes enseignes parmi lesquelles on retrouve les LUSH (relativement connu maintenant en France, mais il y a trois ans certains venaient chercher leurs produits exclusivement en Angleterre), l'Occitane, ou encore Octopus (la version anglaise de la marque Pylone). Le marché couvert regorge de surprises, l'Angleterre et le Jubilé de la reine sont à l'honneur dans les vitrines. Surprise, les cupcackes, gâteaux très célèbres ici avec leurs crèmes multicolores, ont aussi envahi Covent Garden, pour le plus grand plaisir des yeux! L'heure du déjeuner approchant à grand pas, il devient difficile de se contrôler et il devient necessaire de sortir de cette caverne d'Ali Baba à grand pas. Mais, à la sortie, une autre surprise nous attend : à l'angle du marché, l'enseigne verte et l'écriture dorée sont plus que visibles. Il ne me faudra que quelques minutes pour piquer un sprint et retrouver les macarons de Ladurée. Je ne suis pas entrée dans la boutique pour vérifier les prix, une autre fois peut-être. Il me sera cependant impossible de résister au macaron framboise pendant encore 20 semaines!
Covent Garden Market |
Pyramides adorées! :) |
12h30 : Beaucoup de monde du côté de Covent Garden, nous nous dirigeons vers des rues plus calmes où il est possible de se parler sans élever trop la voix. Nous avons encore une heure et demie pour visiter avant de retourner au Royal Opera House (ROH). Une idée surgit : pourquoi ne pas aller à la TeaHouse? Mes réserves de thé s'épuisent et puis cette boutique a tellement de charme. Il serait vraiment dommage de la laisser de côté. On me l'avait fait découvrir trois ans auparavant, les filles qui étaient à Londres en septembre ont ramené d'excellents thé : c'est un devoir d'y retourner. Que dire de ce magasin? Si vous êtes étourdi par l'agitation qui règne autour de Covent Garden, c'est le parfait endroit pour retrouver calme et sérénité en parcourant les quelques soixante-dix différentes variétés de thé. L'objectif : trouver la perle rare. Il ne me faudra que quelques instants pour trouver un thé intéressant : Sencha with cranberries and Rose. Un autre était lui aussi très attrayant : un thé vert aromatisé à la Pina Colada (j'en connais une qui pourrait être intéressée). Après avoir fait nos emplettes, il est temps de trouver quelque chose pour manger.
The TeaHouse |
13h00 : Londres regorge de Starbucks & Co, de Marks&Spencer, Café Nero et tant d'autres! Mais Londres est surtout colonisée par les Prêt-à-Manger, une célèbre chaîne où il est possible de trouver aussi bien des sandwichs que des soupes, des falafels ou encore des salades. C'est ici que nos yeux intrigués par les sandwichs aux légumes (houmous, concombre par exemple) se poseront et que les desserts se révèleront particulièrement intéressants : un cheesecake au citron, version yaourt. Le tout s'avérera très bon, et pas si cher. Il est bientôt l'heure de retrouver le ROH et le Royal Ballet.
Un cheesecake, version yaaourt : so good! |
14h00 : Royal Opera House, Amphithéâtre. Confortablement installées, programme acheté (6£ soit 8€ et un magnifique programme aux couleurs du Royal Opera House, très différent des 12€ de l'Opéra et des articles qui se répètent d'année en année. Les sièges sont confortables, la visibilité semble parfaite, certes, l'espace reste restreint pour les jambes. Mais il faut déjà beaucoup moins chaud qu'au poulailler de Garnier. Cette matinée se composait de deux ballets : Ballo de la Regina de George Balanchine et La Sylphide dans la verison de Johan Kobborg, un danseur de la maison, d'après Bournonville. A quelques jours du Jubilée de la reine, la pièce de Balanchine semble bien adaptée. Une petite pièce de 18 minutes avec une succession de variations, toutes aussi virtuoses les unes que les autres et mettant en avant les talents des talents de la maison. Les solistes sont impressionnants, les ensembles parfaits. C'est frais, ça donne envie de danser. Balanchine était vraiment un génie. Une seule envie, retrouver en octobre prochain la soirée Balanchie à Paris! Après une entracte, place au romantisme de La Sylphide. Après les tuniques du ballet abstrait, nous nous retrouvons en Ecosse (peut-être à Aberdeen, qui sait?) dans une petite chaumière où une Sylphide, être fantastique, veille sur James endormit. James se réveille est intrigué par cet être qui semble si fragile et si inaccessible. Il en oublit Effie, sa fiancée. La mise en scène peut parâitre kitsh avec ces costumes colorés, toutes les danses de caractère, mais les scènes de pantomime, la chorégraphie, les tableaux nous entraînent dans la petite intrigue et le jour de son mariage la belle Effie se retrouvera sans fiancé. Archétype du ballet romantique, alors que le premier acte du ballet se déroule dans une chaumière et où les danses de caractères sont plus terrestres, le deuxième acte est onirique laissant place à ces sylphides à l'allure éthérée, et aux mythiques tutus romantiques (les longs tutus blancs). Tamara Rojo, qui joue le rôle de la Sylphide, est magnifique, si douce et fragile, si légère. Son partenaire (au nom impronnonçable) est lui aussi superbe et possède une belle technique. Mention spéciale au danseur jouant le rôle de la sorcière qui aura bien faire rire le public par son jeu. A la fin, comme à chaque fois au ROH, une ovation pour les danseurs principaux et notamment pour la belle Tamara Rojo. Une très belle matinée, avec qu'une seule envie : y retourner!
L'article en version intégrale sur Une Saison à l'Opéra.
Les danseurs du Royal Ballet |
La suite de la "Summer Season" du Royal Ballet : Le prince de Pagodes, la soirée mixte avec les Noces... Let's see!
16h35: Ballet fini, la partie culturelle de la journée touche à sa fin. Après une petite pause à la boutique du Roal Opera House et après avoir trouvé un magazine anglais parlant des dernières représentations de l'Histoire de Manon à Paris. Dommage, ils ne parlent que de la distribution Dupont/Hoffalt et non des Ciaravola/Ganio ou encore de Osta/Le Riche (et des émouvants adieux de Clairemarie).
Chinatown |
17h00: Place maintenant aux SHOPPING. Bye bye covent Garden, bonjour Soho! Furtif passage par Chinatown, petite ballade, plusieurs arrêts devant des patisseries aussi attirantes les unes que les autres. Nos yeux et nos babines se poseront enfin sur une patisserie réputée selon nos petits guides et nous craquerons pour des cupcakes : the Hummingbird bakery! Red vervet cupckace ou bottom cupcake, il y a le choix. Un petit tour à Soho Square pour déguster, un moment parfait!
Cupcakes!! |
18h00-20h : Oxford Street, à la recherche de Primark. Oxford Street est sans aucun doute la rue parfaite pour faire du shopping. Elle est immense et l'on compte d'innombrables H&M, The Body Shop, Starbucks & Co, encore des Prêt-à-manger... Toujours pas de Primark, mais nous rentrons chez Topshop à la recherche des tendances anglaises. Après avoir essayé les hauts talons, la prochaine étape sera d'essayer les tenues de nos amies anglaises. En continuant notre petit périple sur Oxford Street, nous tombons sur le cousin du printemps, le dénommé Selfridges. On pourrait croire que l'on est en France. Une ballade au rayon chaussures s'impose et c'est sans surprise que l'on retrouve REPETTO (le stand a la même allure que les boutiques parisiennes).
Le Printemps? |
Le salon Repetto |
21h00 : Hyde Park. Un petit creux? Après avoir marché sans cesse depuis quelques heures, il est temps de pique-niquer et d'admirer le coucher de soleil. Ensuite, direction un pub anglais pour prendre le verre de la journée!
Hyde Park |
:)
En espèrant que vous avez réussi à arriver au bout de l'article! Une deuxième semaine au labo commence dès demain!