Une frenchie à Reading: Une Frenchie en Ecosse (Part 1).

Cette semaine, pour une nouvelle série d'articles, votre frenchie délaisse Reading et les terres anglaises pour une toute autre destination. La Frenchie s'est en effet donnée pour mission de vous conter son weekend dans le nord du Royaume-Uni, au pays des kilts et des cornemuses. Vous l'aurez deviné, c'est en Ecosse que, munie de son sac à dos de rando, la Frenchie est partie pour quatre jours, à la conquête de la ville d'Edinburgh, en pleine période de festival, et de l'île de Skye. Le tout, toujours bien accompagnée.

Introduction.

Le départ en Ecosse (ou comment se rendre en Ecosse?)

Il est 20h30 à Reading. MAB et votre frenchie sont dans le salon, dégustant un petit cookie (triple chocolate pour information) de chez Sainsburry. Raquel, leur nouvelle colloc' espagnole les rejoint pour leur tenir compagnie. Quelques secondes suffiront aux deux françaises pour se rendre compte qu'il est temps de partir pour être sûre de ne pas rater le train à la gare de Reading, pour éviter ensuite de manquer le bus à la Victoria Coach Station.

Mais, point information : comment se rendre en Ecosse depuis Londres? Pour répondre à cette question, il faut commencer par le tout début (ou le commencement comme diraient certains). Tout commença ainsi un dimanche après-midi, début juillet, dans la cuisine de la collocation... L'Ecosse, nous en parlions depuis un moment : premier voeux de stage pour ma part, l'envie de visiter Edinburgh, place incontournable en Grande-Bretagne (sans oublier le festival en août), mais sans oublier aussi les paysages de l'Ecosse et l'Île de Skye. Le problème, c'est qu'en combinant logement, transport et nourriture sur place, le tout revenait un peu cher. C'est ainsi que nous nous sommes dirigées vers un tour opérateur. Le Brother avait quelques jours auparant envoyer l'adresse du site internet d'un tour opérateur, intéressant mais un peu compliqué à gérer en terme de logement. MAB tombe alors sur un autre site tout aussi pertinent. Une source sûre nous confirme que cet organisme apparaît dans son guide dédié à l'Ecosse. Nous voilà alors parties pour planifier notre périple écossais. Et le transport dans tout ça? Londres-Edinburgh peut se faire en train (de jour ou encore de nuit) mais aussi en bus (de nuit comme de jour). L'avantage lorsque l'on réserve son voyage avec un tour opérateur, c'est que la compagnie reste susceptible de vous proposer des offres intéressantes. Ce fût le cas des Macbackpackers, qui nous proposaient un aller-retour en bus de nuit Londres-Edinburgh pour à peine 35 euros lorsque l'on réservait un tour avec eux. A cet instant, il est nécessaire de préciser que l'aller retour en train revient à plus de 60 £, pour des étudiantes, aucune comparaison n'est possible et nous apprêtons à réserver : concentration. Une fois le voyage booké, décompression et hurlement de joie (sous les yeux du colloc' italien qui ne comprend rien à ce qui se trame dans cette cuisine).

Reprenons alors notre récit...

Pour prendre le fameux bus nous menant à Edinburgh, ville départ de notre tour de trois jours, il faut se rendre à Londres, et ensuite emprunter le métro jusqu'à Victoria Coach Station. Ceux qui suivent ce blog et qui n'ont pas une mémoire de poisson, se souviennent alors que depuis Reading, notre train arrive à Paddington et qu'il faut ensuite prendre le métro jusqu'à la gare de Victoria. C'est à ce moment, que vous pouvez rigoler en imaginant deux jeunes filles avec leurs deux gros bagages, portés à la main ou sur le dos, avec leurs sac à dos (type Eastpak) et leurs baskets de sport se démenant dans le bus, dans le train et dans le métro : fou rire garanti. Le top, c'est lorsque les deux filles réalisent que la Victoria Coach Station ne se trouve pas vraiment à proximité de la gare de train de Victoria, mais quelque part, un peu plus loin. Il est important à ce moment de souligner l'importance du "quelque part". Ne vous inquiétez pas, après avoir demandé deux fois notre chemin, nous l'avons trouvé.

Une nuit dans le bus...

Les voyages de nuit en bus, on est rôdé (clin d'oeil à l'Italie et à toute la bande de copines) : de l'équipement aux médicaments (et oui, on n'oublie pas son Vogalib'!), on a tout prévu. Il est 23h00 et une fois les polaires et les sweats enfilés, c'est parti pour 8 heures de bus direction l'Ecosse. Le voyage se déroulera très bien, avec deux arrêts. L'intérêt d'un tel trajet, c'est qu'il permet de découvrir les aires d'autoroutes anglaises équipées de salles de jeux, d'un petit shop (type Sainsburry), d'un WH Smith (pour ceux qui arrivent à lire en voiture), mais aussi d'un Starbucks (considérablement plus cher qu'en ville). Il est deux heures du matin, et assis à une table, un papy et une mamie font tranquillement et paisiblement leurs mots croisés... Normal quoi!

L'Arrivée à Edinburgh (avec un grand A).

7h40. Le bus nous dépose à la gare routière d'Edinbugh, située non loin de la vieille-ville. Bien évidemment, il pleut à plein temps (sinon, ce ne serait pas drôle) et une douche écossaise dès le premier jour, ça ne se refuse pas! C'est le moment de sortir le mythique K-way... Vous vous souvenez, déjà quand vous étiez petit, vous aviez honte de le porter. Mais ici, vous n'avez pas le choix au risque d'être trempé! Toujours aussi coloré, il est toujours aussi peu tendance, il vous tient toujours aussi chaud. Que dire du confort de la capuche : ne cherchez plus à tourner la tête. Il ne vous reste plus qu'à sortir le plan de la ville et vous serez véritablement en mode touriste. Le défi du jour, ne pas (trop) mouiller le plan de la ville. Premier arrêt pour un petit-déjeuner aux Starbucks coffee, en mode traveller on se brosse les dents dans les toilettes, avant de rejoindre l'auberge de jeunesse, départ de notre tour de trois jours à la découverte des paysages Ecossais et de l'île de Skye.

J'écris, j'écris, mais l'aventure et le récit du tour vont enfin commencer... En attendant, pour vous faire patienter, un petit avant-goût avec quelques photos...